Dans notre article sur l’évacuation des eaux, nous évoquions l’impact d’un mauvais drainage dans les espaces dans lesquels la circulation est fréquente ou dense, notamment sur le confort des particuliers dans leur jardin, des passants dans les rues bétonnées ou dans les parkings aux sols imperméables. Mais la désimperméabilisation des sols joue aussi un rôle majeur dans l’optimisation de l’impact écologique de l’artificialisation des espaces urbains.

En effet, l’innovation au niveau des matériaux permet, de plus en plus, de mettre des solutions alternatives au béton et à l’asphalte sur le devant de la scène (le béton et l’asphalte sont des matériaux constituant la plupart des sols en ville et qui contribuent au réchauffement climatique). Innover pour remplacer l’asphalte, c’est contribuer à la baisse de l’impact écologique des sols, mais aussi à une limitation du risque de catastrophes naturelles dans les zones inondables.

Pourquoi la désimperméabilisation des sols urbains est-elle un enjeu écologique majeur ?

La renaturation des espaces urbains artificiels est de plus en plus souhaitée par les citoyens des villes qui souhaitent profiter de bulles végétales dans des espaces dans lesquels chaque arbre compte. D’autre part, la désimperméabilisation des sols va participer à la favorisation du cycle naturel de l’eau plutôt qu’au ruissellement. La désimperméabilisation des sols participe aussi à la réduction des risques de débordement des fleuves et rivières suite à une saturation des égouts dans des villes comme Lyon dans le Rhône (69) ou Paris (75). Mais une montée des eaux du Rhône à Lyon peut aussi avoir un impact sur des zones inondables situées à de nombreux kilomètres (épisode cévenols à Montpelier dans le Languedoc), c’est pourquoi la désimperméabilisation des sols est une problématique globale plus que locale. Si les sols naturels peuvent amener des problématiques qui paraissent à première vue incompatibles avec des contraintes urbaines et notamment le passage de véhicules, l’infiltration des eaux pluviales n’en reste pas moins une nécessité pour pérenniser et améliorer la qualité de vie urbaine.

Les méthodes de désimperméabilisation proposées par Jouplast®

Ainsi, Jouplast® a développé différentes gammes de plaques de stabilisation URBANGRAVEL®, GREENPLAC® et URBANIT® afin de répondre à des besoins privés ou collectifs
Grâce à des solutions comme celles offertes par les plaques de stabilisation URBANGRAVEL®, GREENPLAC® et URBANIT®, il devient possible d’aménager des espaces végétaux ou pavés, sans restreindre l’accès et le déplacement des piétons et véhicules dans l’espace urbain.
En effet, URBANGRAVEL®, GREENPLAC® et URBANIT®, participent à la réconciliation de l’écologie, de la mobilité et de l’accessibilité en ville en permettant la création d’espaces aménagés en graviers, pavés ou même végétaux stables et résistants au passage de véhicules.

Ainsi, les espaces urbains aménagés peuvent conserver leurs propriétés drainantes grâce à :
-    La porosité du gravier stabilisé avec la plaque URBANGRAVEL® ou URBANIT® pour graviers.
-    L’écoulement des eaux entre les pavés avec la plaque URBANIT® pour pavés.
-    L’infiltration des eaux dans les sols avec la plaque URBANIT® pour végétaux.

Bien entendu, comme nous l’évoquions dans un précédent article qui abordait le sujet de l’aménagement de parkings à base de végétaux et de dalles, l’aménagement d’espaces mixtes est tout à fait envisageable. Notre plot de marquage compatible avec la gamme URBANIT® permettra, d’ailleurs, de compléter les possibilités issues des différents types de calepinage en permettant la création de lignes de séparation pour les parkings ou de tout type de signalisations.
L’urbanisation est la cause reconnue du phénomène des îlots de chaleur, car certains types de matériaux comme l’asphalte et le béton ont tendance à concentrer et à accumuler la chaleur ce qui peut contribuer à l’élévation des températures, particulièrement la nuit. L’aménagement d’espaces et sols végétaux en ville, participe à la réduction de ce phénomène.